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Les actus du portage : épisode 20

Au programme de cet épisode 20 : des pas à pas, des porte-bébés (comme toujours) dont un à gagner (comme souvent ces temps-ci !), du fait main, de l’art, de la mode, du people et un peu de Star Wars… Bonne lecture !

Porte-bébés testés, comparés et à gagner

La série sur la JPMBB – qui avait largement commencé la fois dernière – continue… chez Marjolie Maman. Et puis les 6 nouveaux coloris été sont sortis, ils sont visibles notamment sur le Baby blog Doctissimo à l’occasion d’un give away (terminé à ce jour). L’écharpe continue d’ailleurs à séduire : elle a conquis Grain de café & cie.

Sur la PorteBBthèque ont été testés : les rebozos (coton et coton / laine), les écharpes Didymos, et le sling Ling Ling.

Maman Sur Terre raconte ses infidélités à ses écharpes de portage pour aller voir du côté de l’ergobaby (très apprécié) dans ce billet sur « pardon mes écharpes, je vous ai trompées« . Et d’ailleurs, même la nounou est désormais convertie !

Sur le blog Kimamila, on pourra lire des « conseils pour débutants », portant notamment sur le choix du porte-bébé. Et également la reprise d’un tableau très intéressant qui recense pour plusieurs porte-bébés préformés la largeur de l’assise et la hauteur du dos. Très pratique pour savoir quel modèle choisir pour quel âge !

Sur le blog du monde de Gabin et Hanna, un récit sur les différents modes de portage testés par la famille se trouve dans ce billet sur « mes enfants, le portage et moi« .

Le magazine Maman ! du mois de mai consacre un article aux « porte-bébés pour partir en balade« . Aux côtés des porte-bébés préformés de type ergobaby ou manduca, sont présentés des sacs à dos dorsaux… présentés dans l’extrait comme prenant le relais dès que bébé tient assis… (voir ici).

Un mei-tei est à gagner sur le blog tout contre moi dans mon Mei-Tei : il suffit de laisser un commentaire avant le 31 mai (et d’en profiter pour découvrir les produits proposés !)

Et pour finir, c’est une veste de portage qui a été testée… et approuvée, par le site Babywearer of Bozeman, qui propose un article très élogieux sur la veste et le capuchon Zoli (article traduit sur le blog Zoli).

Pas à pas et vidéos

Sur le blog Symbioza, plusieurs pas à pas en photo ont été mis en ligne : portage sur la hanche en sling, portage ventral d’un bébé en Hop-tye, le croisé simple, le portage ventral d’un bébé en manduca, le portage ventral d’un nouveau-né en mei-tei, le croisé enveloppé (avec pans déployés ou non).

Et Marie de la PorteBBthèque a poursuivi sa sélection des meilleures vidéos de portage du net avec le portage sur la hanche.

Dans un autre genre, Colimaçon a mis en ligne une vidéo qui nous donne une formule pour calculer la longueur de l’écharpe qu’il nous faut (j’ai testé pour moi, j’arrive en effet à la longueur qu’il me faut pour réaliser tous types de nouages… sachant que le choix de la longueur peut reposer aussi sur d’autres critères).

Monitrices de portage

Brind’infos publie une article sur les monitrices de portage : comment devient-on monitrice de portage et quels sont les réseaux de formation et leurs fonctionnements.

Méthode kangourou

Un reportage vidéo sur les « parents kangourous » de Douala au Cameroun relate comment dans une unité où les places en couveuses sont limitées, a été mise en place la méthode kangourou qui promeut le peau à peau.

Do it yourself

Sur Ain maternage, on découvrira un joli onbag, ce sac à main spécial portage, avec les explications d’Aurélie pour pouvoir faire le vôtre !

Infos portage

Sur le blog Petite famille… (deviendra grande), on peut lire un billet sur les risques du portage face au monde… qui est à éviter !

Et sur Bio à la une, le « 1er salon permanent des acteurs du bio », un article est consacré à l’écharpe de portage : une présentation générale du portage physiologique et de ses bienfaits.

Et dans un genre plus… pré-historique, le site de la revue Sciences Humaines publie un article intéressant sur « l’homme descend du porte-bébé« , qui reprend la thèse d’un chercheur avançant que l’invention du porte-bébé a permis au cerveau humain de se développer. Cet article a été signalé par la page Facebook de Porter son enfant.

Papas porteurs

Encore une fois, une photo de Mario Treadway qui porte son bébé… Et même si c’est toujours chouette de voir des papas porter, cette photo pourrait aussi bien servir de modèle de ce qu’est le portage en écharpe quand il n’est pas physiologique !

Et puis le blog Sling Lady met en ligne un extrait de Grey’s anatomy avec Eric Dane qui porte en ergobaby. Et encore une fois c’est un peu dommage… parce que porter un nouveau-né en ergo sans coussin réducteur, c’est pas le top non plus.

Art, mode et culture

Au rayon art et littérature, sur le blog Kimamila, c’est une BD qui est signalée, où il est question de portage en pagne

La journaliste IT pink & green se demande s’il est possible de porter fashion : les commentaires sont ouverts !

Et pour finir, un porte-bébé à découvrir : le porte-bébé du papa : visible sur Paxbaby, dont la déco séduira sans aucun doute beaucoup de porteurs (que la force soit avec eux) !

 
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Publié par le mai 15, 2011 dans Actualités, Actus de la quinzaine

 

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Les actus du portage : épisode 18

Au programme de cet épisode 18 des actus du portage, revue de web et de presse de ce qui se dit sur le portage des bébés : plein de porte-bébés (il y en a même un à gagner), des chouettes vidéos et des photos sympas, du fait main et toujours des retours d’expérience… Bonne lecture !

Des ressources pour choisir son porte-bébé

De nouveaux modèles de porte-bébés sont décrits et commentés par Marie de la Portebbthèque : le Patapum bambin, et le Hop-Tye de Hoppediz.

Chez Bébés tendance, c’est l’Ergobaby Performance qui est passé au banc d’essai. Un article très argumenté, et bien illustré, qui souligne les points forts de ce modèle !

Le blog Naturette nous propose un témoignage sur le Manduca, qui est très apprécié également.

Le blog de Symbioza (boutique en ligne) a publié un article sur Comment choisir son porte-bébé : les avantages et inconvénients des écharpes, slings, mei-tei et préformés sont abordés.

Enfin, le site suisse Porte bébé, dont j’ai déjà parlé la dernière fois à propos de leur article sur « Quel porte-bébé pour quel âge« , a publié un nouvel article sur « Comment porter un enfant lourd« , qui compare différents porte-bébés physiologiques adaptés aux bambins. A voir aussi sur ce site, les nouveaux design annoncés par Ergobaby et Manduca.

Photos… et vidéos

Pour faire suite à son premier billet de sélection de vidéos du web pour le portage devant, la Portebbthèque nous propose un nouveau billet sur les vidéos du net à conserver pour le portage dos.

Deux nouvelles vidéos sont quant à elles venues enrichir le site des bébés portés… et comme d’habitude, c’est clair, et c’est très bien fait (le noeud… et la vidéo !). A découvrir absolument donc : le double hamac dos, avec une écharpe tissée ; et puis aussi le montage d’un rebozo en sling avec 2 anneaux.

Sur Ain Maternage, on trouvera une très jolie série de photos de portage en sling… par toute la famille !

Porter son enfant Tout un art (réseau de formation de monitrices de portage) propose désormais une galerie de photos de portage sur FLickR : à consulter ici !

L’article sur les diverses utilisations de l’écharpe sur Brindinfos a été republiée sur le blog de son auteur (Le blog de Sarah)… un diaporama de photos d’exemples concrets en plus !

Un Boba à gagner

Ca se passe chez Baby Pop… avant le 24 avril. Votre participation sera prise en compte, en échange d’une petit idée de billet 😉  Au passage, à lire aussi (quand même !) son retour d’expérience, enthousiaste, sur le Boba.

Sur le rebozo

Encore une fois sur l’excellent site des Bébés portés, un article sur le rebozo : son histoire, ses usages et bien sûr… ses utilisations en tant que porte-bébé !

Conseils pratiques…

Toujours chez Baby Pop, une petite série de conseils concrets et pratiques sur les « do » et les « don’t » du portage. A lire !

Expérience autour du portage

Sur le blog Petite famille… (deviendra grande), un billet est consacré au portage physiologique de bébé, et à l’expérience de son auteur avec le portage en sling, écharpe, et mei-tei. Une série d’autres billets sur le portage est annoncée, et une suite est publiée dès le lendemain sur « comment bien investir dans le portage physiologique » (quelques petits conseils pratiques pour dépenser utile). Le reste est à suivre !

Création maison : le sac de portage

Encore une chouette création sur le blog bbsuisse… après la veste transformée pour portage dans le dos, c’est un onbag, autrement dit un sac à main spécial portage, qui est présenté. A voir ! Il n’y a plus qu’à sortir la machine à coudre…

Sur le portage… en général

Le blog de l’association Sur mon coeur rappelle les bases du portage physiologique dans un billet intitulé Comment (bien) porter son bébé ? Des rappels sur la position du dos et des hanches du bébé, et son positionnement par rapport au porteur.

Dans un article du 12 avril à propos de l’association Espace Enfance (Boulogne), le site La voix au féminin parle brièvement des bienfaits du portage en écharpe.

Un peu d’histoire

Une fois n’est pas coutume, il sera question ici de porte-bébé non physiologique. Babybjorn fête ses 50 ans et à cette occasion propose une rétrospective de ses anciens modèles. C’est le blog de Lucky Sophie qui en parle, photos à l’appui, ce qui permet de voir un peu l’évolution de la mode… côté porte-bébés.

Dans la presse

Parents, dans son numéro 507, consacre un article au portage, largement illustré. Je n’ai pas eu accès au document original mais ce qu’on peut en apercevoir ici n’indique pas franchement que l’utilisation de l’écharpe est complètement maîtrisée…

Et dans Bébé Zen d’avril, un article tout entier est consacré aux avantages du portage (extrait ici).

Tout le monde porte…

Le blog Smiling like sunshine signale une photo de poupées russes porteuses.

 
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Publié par le avril 15, 2011 dans Actualités, Actus de la quinzaine

 

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La fabrication d’un poupon de portage (ou la naissance de BradPitt)

Le poupon de portage est l’accessoire indispensable de la monitrice de portage. Il sert pour s’entraîner, quand ses propres enfants ne sont pas disposés à jouer les cobayes, et il sert aussi en atelier, quand il n’y a pas autant de bébés que de porteurs, ou que les bébés, là aussi, n’ont pas envie de jouer les cobayes (curieusement quand le bébé en question est profondément endormi, les parents sont souvent plus enclins à utiliser le poupon).

Pourquoi faut-il un poupon spécial ? Le poupon de portage a comme particularité première d’être lesté. Ceci dans l’objectif de le rendre plus « réaliste » : en effet rares sont les poupées classiques qui pèsent plus de 500g, ce qui n’est pas très ressemblant avec ce que peut donner le portage d’un vrai bébé… Idéalement le poupon de portage a aussi le dos un peu arrondi, et peut replier ses genoux plus haut que ses fesses pour pouvoir se mettre en assise profonde. Car le réalisme compte pour donner confiance aux parents d’une part, mais aussi pour permettre de s’entraîner dans des conditions plus proches de la réalité (ça marche aussi avec une grosse peluche… mais disons que c’est moins pédagogique ;-)).

Les poupons de portage peuvent s’acheter tout faits. Seulement… ils coûtent un bras ! Pas moins de 70€ généralement, et plutôt autour de 100 (sans compter les frais de port). Alors une fois la formation de monitrice payée, et la collection de porte-bébés étoffée, cela fait quand même cher la poupée. Ils ne sont pas non plus si faciles à trouver : il y en a chez Renate’s (site en allemand) – d’ailleurs ils sont pour beaucoup fabriqués, et trouvables en Allemagne (une recherche sur « Tragepuppe » dans un moteur de recherche permettra d’identifier des sites comme celui-ci ou celui-là par exemple).  Je sais que Hoppediz en propose un aussi, mais il n’apparaît pas sur le site en français.

Poupons Renate's

 

Mais il est possible, à moindres frais, de le fabriquer soi-même. Voici donc le récit de ma petite expérience en la matière…

Les ingrédients

  • 1 poupon à transformer
  • 3 à 5 kilos de riz rond ou de lentilles (qui ont un bon rapport poids / volume, puisque l’espace au sein du poupon est tout de même limité et qu’il faut y caser entre 2 et 4 kilos de matière !)
  • 1 pièce de tissu (pour refermer le ventre), un carré de 15 cm de côté faisant largement l’affaire
  • 1 couche et 1 tenue bébé pour rhabiller le poupon (taille 3 à 6 mois selon la taille du poupon) !
  • des ciseaux
  • du fil et une aiguille
  • une balance (de cuisine ou pèse-personne, selon la place sur le plateau)
  • quelques paires de vieux bas ou collants (facultatif) : pour répartir le riz dans le corps du poupon
  • 1 axe en bois (facultatif, selon la forme du poupon) pour maintenir l’axe tête/ corps

Coût de l’opération : il dépendra du prix du poupon (qui peut varier beaucoup – cf. plus bas). Pour le reste, j’ai pour ma part acheté du riz rond 1er prix aux alentours de 1€ le kilo. J’avais déjà tout le reste.

Etape 1 : trouver le poupon

En premier lieu, il faut trouver un poupon qui pourra se transformer en poupon lesté. Celui-ci devra avoir plusieurs caractéristiques :

  • avoir un corps en tissu, afin qu’il puisse être ouvert, puis rempli et surtout qu’il puisse adopter une position modulable (pas facile avec un poupon en plastique ou en porcelaine ;-))
  • le corps d’un seul tenant, c’est-à-dire pas de coutures au niveau des épaules et du haut des jambes pour tenir les membres (cela peut se faire avec ce type de poupons cousus mais c’est plus difficile – les ouvertures et re-coutures devront être faites 5 fois, une fois pour chaque membre et une fois pour le ventre – et le réalisme est moindre).
  • un air sympathique, et au moins qu’il ne fasse pas peur (c’est peut-être un peu subjectif, mais c’est hyper important !)

Au niveau de la taille, on peut aller de 40cm à 60cm environ, selon que l’on veut une poupée de type nouveau-né pour les nouages ventraux, ou un « grand » poupon qui servira davantage à monter les nouages latéraux et dorsaux. Le poupon « passe-partout » est celui de 50cm environ.

Où chercher ? Il y a plusieurs solutions, plus ou moins économiques… et plus ou moins chronophages ! Elles sont classées ici par ordre de prix croissant (et ordre de temps décroissant ;-)) :

  • arpenter les brocantes et vide-greniers pour trouver son bonheur. J’ai testé… et après plusieurs semaines à ne voir que des poupées en porcelaine, voire des poupées avec juste la tête (j’en frémis encore), j’ai fini par renoncer. Déjà je ne suis pas chineuse dans l’âme… l’espoir de trouver une poupée qui corresponde à ce que je cherchais pour quelques euros s’est amenuisé au fil du temps (perdu). Ceci dit je ne dis pas que ça ne peux pas marcher, mais il faut compter sur sa chance ou avoir un peu de temps devant soi
  • tenter les magasins de type « foire à n’importe quoi » et bric à brac. Là encore, il faut compter sur un peu de chance, mais elle reste plus élevée qu’en brocante !
  • acheter une poupée en magasin de jouets. C’est la solution que j’ai finalement adoptée après l’échec des deux premières. Mais même là ce n’est pas si simple : déjà il n’était pas question pour moi de mettre plus de 20€ dans une poupée destinée à se faire ouvrir le ventre (la poupée lestée Corolle ça fait quand même mal au porte-monnaie), et puis il faut constater que moults modèles sont équipés d’options sophistiquées totalement contre-productives au vu de mes objectifs (la poupée qui fait pipi n’était en effet pas envisageable, et non je ne voulais vraiment pas la poupée avec poussette, transat, chaise haute ou table à langer). Et je ne parle pas du fait que la majorité des poupées sont minuscules (autour de 36cm). Bref, là où je suis allée, et avec mes critères, il me restait… 1 modèle. C’est donc celui que j’ai pris, un grand poupon de 60cm pour 20€.

L'heureux élu

Etape 2 : préparer le matériel

Il s’agit là de simplement sortir tout ce dont on aura besoin au cours de la fabrication (cf. liste des ingrédients). Eloigner si possible les enfants de l’espace de travail peut se révéler judicieux (ciseaux et aiguilles sont en effet dans les parages… sans parler du riz qui a tendance à s’éparpiller, pour la plus grande joie des petits qui aiment ramasser et manger tout ce qu’ils trouvent… comment ça, ça sent le vécu 😉 ??).

Etape 3 : éventrer le poupon

Attention : âmes sensibles s’abstenir !!

On prend les ciseaux et on fait une coupe au niveau du bas ventre sur une dizaine de centimètres, dans le sens de la largeur. Retirer la mousse, mais ne pas la jeter car elle sert ensuite à rembourrer le poupon et à caler le riz.

La découpe du ventre...

... et l'extraction de la mousse

Etape 4 : lester le poupon

Il faut d’abord calculer le poids de riz (ou lentilles) qui sera mis dans le poupon. Pour ce faire, on pèse le poupon une fois vidé de sa mousse et on fait la différence avec le poids final visé. Voici quelques mesures pour donner un ordre d’idée : pour un poupon de 40cm, compter qu’il devra peser 2kg environ ; 3 kg pour un poupon de 50cm et 4,5kg pour un poupon de 60cm.

Je ne l’ai pas fait mais je crois qu’il serait utile en fonction du poids à « insérer » de décider avant quel poids de matière doit aller dans chaque membre : ça évite de se poser la question au fur et à mesure et cela permet de s’assurer qu’une jambe ne pèsera pas le double de l’autre ! Attention à compter que la tête doit peser relativement lourd par rapport au poids total, toujours dans un souci de réalisme (pour ma part je crois y avoir mis près d’un kilo…).

On commence alors à insérer le riz ou les lentilles dans le corps du poupon. J’ai souvent vu que l’on conseillait de placer le riz dans des vieux bas ou collants, pour éviter qu’il ne se répartisse mal ou se déplace trop dans le corps au fil du temps. Pour ma part, j’ai commencé ainsi mais j’ai finalement renoncé, car j’utilisais la mousse pour caler le riz aux endroits adéquats (ce qui m’évitait de transvaser le riz dans les bas, opération un peu pénible, à plus forte raison quand le bas est filé et laisse donc passer les grains de riz : penser si on procède ainsi à correctement nouer les extrémités pour éviter ce désagrément). Je n’ai pas encore de problèmes de riz qui se déplace… mais mon poupon est encore jeune !

L'insertion du riz dans un vieux bas

J’ai commencé par les jambes : attention à préserver la « cassure » des genoux pour la position accroupie : en mettant du riz en bas, puis de la mousse au niveau du genou, puis de nouveau du riz au niveau de la cuisse. Caler au fur et à mesure avec la mousse si nécessaire, en fonction de la quantité de matière à insérer (je pesais pour ma part au fur et à mesure pour m’assurer du bon déroulement de l’opération).

La première jambe

J’ai ensuite procédé au remplissage des bras, selon le même principe que les jambes.

Le remplissage des bras

J’ai continué avec la tête. Celle de mon poupon était prolongée à l’intérieur du corps par un gros axe en plastique qu’il suffisait en fait de tirer pour accéder au « creux » du crâne (bon, je l’ai découvert après avoir découpé le bout de cet axe… mais c’est pas grave j’ai refermé avec de la mousse ;-))

Bourrage de crâne (attention photo potentiellement traumatisante)

Selon l’allure du poupon ainsi constitué, il peut être utile de placer un axe en bois de la tête jusqu’au milieu du ventre afin que le poupon tienne sa tête et sa « posture ». Je n’ai pas eu à le faire car d’une part le mien était déjà bien calé, et d’autre part car il avait déjà cet axe avec le morceau de plastique qui fixait la tête au corps.

L'axe en plastique partant de la tête jusqu'au milieu du ventre (qu'il suffisait donc de retirer... et pas de découper)

On finit par le ventre, en continuant à bourrer avec la mousse, jusqu’à ce que le poupon ait une allure… de bébé ! On pèse le résultat final avant de passer à l’étape suivante.

Le rembourrage final...

Etape 5 : refermer le poupon

On place le carré ou rectangle de tissu sur l’ouverture du ventre (qui doit être plus large vu que le poupon est plus rempli !) et on coud.

Etape 6 : les finitions

On met une couche au bébé (j’ai pour ma part rajouté de la mousse dans la couche afin d’accentuer la largeur de son assise – certains préfèrent mettre des couches lavables qui sont effectivement plus rembourrées), et on l’habille !

La mise en place de la couche - rembourrée

Le rhabillage (avant relooking) et la pesée finale

Vérification (et accentuation) de la cassure des genoux pour la position accroupie

Conclusion

Fabriquer son poupon est une activité ludique, qui revient moins cher que l’achat d’un tout fait. Néanmoins cela prend naturellement plus de temps, pas tellement pour la réalisation qui est vraiment rapide (je dirais une grosse demi-heure si l’on est sans enfants à surveiller, une heure avec), mais surtout pour trouver et rassembler le matériel… et notamment le poupon !

Au niveau du résultat, je trouve que cela n’est pas si mal, même si les genoux doivent un peu s’assouplir, et que le dos est plus droit qu’arrondi… Du coup l’assise profonde n’est pas, il faut l’avouer, parfaite. Mais il est tout à fait utilisable comme tel, y compris pour montrer les principes d’un portage physiologique.

Voici donc comment BradPitt a fait son entrée à la maison… pour le plus grand bonheur de ma fille. Pourquoi BradPitt alors ? Parce qu’il les fait toutes craquer 😉

Remerciements et crédits 🙂

Je remercie mes compagnonnes de dépeçage de poupon, Audrey et Marie. Marie a travaillé sur un poupon plus petit, avec des coutures au niveau des bras et des jambes. Le voici au moment de la couture finale :

Au final : plus pénible de découper / recoudre plusieurs fois, et les mêmes défauts que le mien au niveau de l’arrondi du dos (il est peut-être même plus droit encore). Mais faisable quand même !

Crédit photos : Audrey (auteur des 221 photos prises durant cet après-midi, parmi lesquelles celles qui ont servi à illustrer ce billet).

Et désolée d’avoir mis tant de temps à l’écrire, ce billet… maintenant on va dire que c’est mon cadeau de Noël 😉

 
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Publié par le décembre 20, 2010 dans Autour du portage, Trucs et astuces

 

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Les actus du portage : épisode 9

En ce premier jour de décembre (celui où l’on ouvre la première case du calendrier de l’avent :-)), retrouvons l’épisode 9 des actus portage de la quinzaine : ce qui s’est dit ces 15 derniers jours en matière de portage dans les médias en ligne, papiers, audiovisuels…

Sur la blogosphère

Le blog de la Poule Pondeuse consacre un billet au « portage pour les nuls » : de bons conseils pour démarrer… pour ceux qui veulent porter correctement mais qui n’ont pas forcément envie d’assister à 12 ateliers et d’acheter une collection de porte-bébés rivalisant avec celles de certaines 😉

Et puis Ficelle a couplé la suite de son billet « J’ai encore acheté une écharpe de portage » avec ses projets d’entrepreneuriat : la collection de porte-bébés ayant connu une croissance exponentielle depuis la dernière fois, nous n’en aurons pas le détail, juste un conseil : testez (voire adoptez) l’Easycare !!

Le blog En terre d’enfance publie le 16 novembre un billet sur le portage… à bras. Et c’est bien utile car un bon portage en porte-bébé commence nécessairement par un bon portage à bras ! Plusieurs photos illustrent l’article.

Le blog Mon petit journal consacre un billet le 18 novembre à « Bien porter bébé ». Un rappel des bienfaits du portage, de ce qu’est une position physiologique et de ce qui ne l’est pas.

Le blog Jardinière d’Eveil explique quant à lui dans ce billet avec des anecdotes comment l’écharpe, entre bien d’autres choses, peut aussi participer à l’éveil du tout petit.

J’avoue que la question de savoir quel sac porter quand je porte mon bébé ne m’avait jamais vraiment effleurée… mais certains s’y intéressent : voici donc une liste proposée sur le blog Better Babywearing le 6 novembre.

Ailleurs sur le web

La société Filt, qui fabrique entre autres les filets pour la Fil Up, a été récompensée par le trophée INPI de l’innovation en Basse-Normandie.

En vidéo

Mille et un porte bébés, la boutique en ligne de Papotages autour du portage, nous offre une nouvelle vidéo : cette fois il s’agit d’un nouage en mei tei réalisé avec un anneau.

Beaucoup, beaucoup moins physiologique, cette vidéo signalée sur le baby blog Doctissimo de danse portage : les mamans dansent la salsa, et tous les bébés, à l’exception d’un seul, sont portés en face au monde, les jambes pendantes… Bon, c’est une école de danse, pas de portage manifestement !


Et à la télé !

RFO Guyane a consacré le 12 novembre une émission à parler principalement portage… en recevant la présidente de l’association Apotekitout qui propose des ateliers de portage en Guyane. Pendant la première demi-heure d’émission il est question du portage, de ses bienfaits, des différents types de porte-bébés (qui sont même essayés !).

Do it yourself

Pour rester dans la thématique des manteaux de portage, voici un exemple de manteau réalisé par une maman avec un empiècement devant… sans tuto, mais les images et grandes lignes de la réalisation pourront en inspirer certaines ! C’est sur le blog des P’tits vikings.

Le blog Couches lavables & Co propose un tuto (très bien !) pour réaliser soi-même son porte-bébé chinois, ou mei-tei.

Magazine jeunesse 😉

Pomme d’Api, dans son numéro de décembre, nous propose sa traditionnelle page sur les Oukilé, qui cette fois fêtent Noël au Mexique. Et l’on observe un bambin porté sur le dos, sans doute en rebozo, dans une bonne position 😉

Indices : vers la gauche, à droite du sapin… la maman en bleu, le porte-bébé orange…


Les associations à l’honneur dans la presse locale

Les Dernières Nouvelles d’Alsace évoquent l’association Arpege le 18 novembre dans le cadre de la journée nationale pour la colonne vertébrale organisée par les chiropracticiens. L’association a proposé une présentation du portage en écharpe.

Le Villefranchois du 18 novembre parle du 3ème forum de la petite enfance qui a accueilli l’association Liens maternels pour l’animation des atliers de portage (extrait ici).

Le Bien Public du 18 novembre s’intéresse à l’association Histoire de Vie, qui propose notamment des ateliers de portage.

Dans le cadre de la semaine de l’enfance, Ouest France nous informe le 18 novembre que la tribu Koala organisera des découvertes d’écharpes et porte-bébés chinois (extrait ici).

Le Courrier de l’Ouest du 19 novembre parle de l’association de parents Abri’ cause, qui a proposé le 20 novembre lors d’un événement réunissant des assistantes maternelles des témoignages et échanges sur les couches lavables et le portage (extrait ici).

Le 26 novembre, L’Yonne Républicain, journal du Centre-Nièvre, consacre un article au portage en écharpe, dans le cadre des ateliers dispensés par Côté Coeur dans une structure multi-accueil.

La Voix du Nord / Nord Eclair du 29 novembre consacre un article à l’association Porter dans le 62 (extrait ici), repris sur lavoixaufeminin.fr.

Le 30 novembre, Le Progrès parle du stage de danse portage organisé par Naturellement Parents (extrait ici).

Bébé des villes, bébé des champs est citée dans le Paris Normandie du 30 novembre qui annonce une prochaine rando portage (extrait ici).

Parentissimômes est cité dans le journal Loire Atlantique de décembre (extrait ici).

Dans la presse

Famili du mois de décembre consacre une partie de sa page « coups de coeur » aux manteaux de portage (extrait et photo ici). Le même numéro parle de la place du papa dans la vie du nourrisson, et notamment du contact qu’il peut instaurer avec son bébé – et le portage en fait partie (extrait ici).

Neuf mois dans son numéro daté de janvier 2011 (ils ne sont pas en retard) fait une page sur « faut-il investir dans une écharpe de portage ? ». L’extrait visible ici comporte un belle perle, en nous parlant du portage en swing… (oui, le swing, quand il y a des anneaux quoi ;-)).

Tout sur mon bébé de novembre consacre un article à « Peau à Peau avec bébé ». La photo d’ouverture est celle d’un bébé porté en écharpe (extrait et photo ici).

La Voix du Nord, le 18 novembre, consacre un article à une crèche de Lens qui, entre autres, pratique le portage des bébés.

Sud Ouest le 20 novembre parle de l’initiative d’une maternité qui met en place un atelier « Des bébés et des mains », composé de 5 cours pour les parents et les bébés (âgés d’au moins 2 mois !), où le portage a naturellement sa place.

Dans Sud Ouest le 23 novembre, il est question de la journée nationale des assistantes maternelles qui a été l’occasion d’un rassemblement où l’on a parlé portage.

Le Journal d’ici du 25 novembre publie un article sur une monitrice de portage, Caroline (extrait ici).

Ouest France le 1er décembre annonce une conférence sur « l’art de porter les bébés » organisée par un relais d’assistantes maternelles (extrait ici).

Un peu d’art…

Le blog Marvellous Kiddo le 22 novembre nous présente la peinture d’une artiste, Olga Sinclair.  Un bébé porté, bien sûr 😉

Météo et auto-satisfaction 🙂

Les températures baissent, la neige est (presque) partout… alors la question du portage en hiver se pose. Et je découvre que j’ai l’honneur d’être citée sur le site Porter son enfant, sur le blog Couches lavables & co, et sur quelques forums et même un espagnol 😉

 

Et pour finir… l’anecdote de la quinzaine

Ca se passe sur le blog Baby Pop, et c’est l’histoire d’un beau bébé… et d’un mei tei (enfin plutôt l’inverse en fait apparemment :-))

 

Bonne lecture !

 
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Publié par le décembre 1, 2010 dans Actualités, Actus de la quinzaine

 

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Porter l’hiver, 2ème partie : ponchos de portage

Comme promis, voici la suite de la série de billets sur le portage en hiver. Après la première partie consacrée aux grandes généralités du portage par temps froid, et aux manteaux et vestes de portage (j’en profite pour dire que suite à mes recherches j’ai mis à jour ce premier billet en ajoutant quelques modèles de manteaux et des tutoriels pour faire soi-même), voici la seconde partie, consacrée aux ponchos de portage.

Et comme la dernière fois, je commence par quelques considérations générales sur les ponchos avant de proposer une liste de modèles puis des liens vers des tutoriels pour réaliser son poncho de portage.

Choisir son poncho de portage : les grandes caractéristiques des différents modèles… et les questions à se poser avant d’acheter

Quel portage ?
Les ponchos s’adaptent généralement plus facilement à un portage devant ou derrière, mais aussi sur le côté. A vérifier tout de même en fonction du « style » du poncho qu’il est possible de le tourner.

Quelle hauteur de portage ?
Les modèles permettent un portage plus ou moins haut et donc plus ou moins adapté à notre (nos) porte-bébé(s). La place de l’ouverture pour la tête du bébé le déterminera.

Une ou deux ouvertures pour la tête ?
Comme pour les manteaux, il existe deux systèmes : un large col pour passer la tête du bébé et celle du porteur, ou un système de double ouverture. Les avantages et limites de chaque système sont similaires aux manteaux : dans un cas l’enfilage est plus facile mais le cou moins couvert, dans l’autre l’enfilage demande une petite technique mais on reste bien au chaud.

En quelle matière est-il fait ? Est-il imperméable ?
S’assurer que la matière (laine, polaire…) corresponde à notre climat, et à la période à laquelle on souhaite porter (poncho de mi-saison ? Poncho de plein hiver ? Combiné des deux ?).
Il existe également des ponchos imperméables / coupe-vent.

Y a-t-il des manches ?
Le poncho est-il équipé de manches ? Sont-elles amovibles ? Sont-elles formées par la fermeture de pressions au niveau des bras ?
Certains ponchos, équipés de manches, sont d’ailleurs très proches, en conséquence, des vestes de portage…

Quels sont les « accessoires » ?
Y a-t-il des poches ? Des capuches pour porteur et porté ? Des cols montants pour chacun (à quelle hauteur, en quelle matière, …) ?

Quel style ?
Il existe de très nombreux modèles et créateurs, pour des rendus très différents, à choisir selon ses goûts…

Quelle taille ?
Certains modèles sont proposés uniquement en taille unique : attention donc si on est très « hors normes ».

Porter pendant la grossesse ?  Porter sans bébé ?
Si les ponchos peuvent systématiquement être utilisés pendant la grossesse, tous ne permettent pas de porter sans bébé de façon confortable dans le cas des ponchos à double ouverture : l’ouverture pour la tête de bébé peut-elle être refermée ?

Quel budget ?
Les premiers prix sont autour de 45€, mais peuvent aller jusqu’à 200€ (la plupart des modèles se situant entre 60 et 100€). Il reste possible de faire soi-même, c’est d’ailleurs beaucoup plus simple qu’un manteau.

Quel délai ?
Il faudra renoncer à certains modèles plus artisanaux si on est très pressés… Il peut en effet y avoir plusieurs semaines d’attente sur certains modèles.

Les ponchos de portage sur le marché

Comme la dernière fois, je ne prétends pas ici à être exhaustive – simplement à proposer une liste assez fournie qui permettra de faire un tour d’horizon des principaux modèles disponibles sur le marché.

Ponchos Jolilola

Poncho en polaire. L’ouverture pour la tête du bébé se referme grâce à des pressions. Existe en 2 longueurs 80 ou 100 cm.
Prix : 60 à 65€

Ponchos Kubeba

Poncho en laine et acrylique. Taille unique.
Prix : 120€ (72€ en promotion)


Ponchos Tikoala

Poncho avec col roulé pour le porteur et capuche pour le bébé. Des manches peuvent être formées par un système de pressions.
Prix : 120€


Mamaponcho

Poncho en pure laine vierge fine, hydrofuge. Des manches amovibles peuvent être achetées à part.
Prix : environ 160€ (30€ pour les manches).


Ponchos Suse’s Kinder

Le poncho de pluie dispose de deux ouvertures, avec capuches intégrées. Taille unique.
Prix : environ 60€


Le poncho El nino est en laine et acrylique. Il ne semble pas distribué en France.
Prix : environ 60$


Poncho kangourou de Caserita

Poncho en laine d’Alpaga. Ouverture pour la tête de bébé discrète et facilement refermable.
Prix : 50€


Cape Mamanana

Poncho en laine bouillie, doublée de polaire. Une seule ouverture pour les deux têtes.
Prix : environ 200€
Attention : elle semble avoir disparu du site entre fin octobre et début novembre : est-ce définitif ??


Ponchos Pinkini Créations

Créations artisanales, de nombreuses possibilités de personnalisation (capuches, cols, manches, broderies…).
Prix : sur commande spéciale – ou vendus sur Ebay (42€ + 8€ de fdp sur le modèle trouvé)


Les ponchos d’Estelle

Ponchos tricotés en acrylique, taille unique, mais de nombreux coloris disponibles. Ponchos réalisés sur demande.
Prix : 75€, avec capuche pour bébé (10€) et col amovible pour maman (10€) pouvant être achetés à part


Ponchos les Belles créations d’Anna

Propose plusieurs modèles : une cape avec un seul col et des ponchos à deux ouvertures. Beaucoup d’accessoires : manches pour bébé, doublure, poches capuches amovibles… Plusieurs matière : polaire, poncho imperméable…
Prix : de 65 à 120€


Poncho Junesling

Poncho en coton / doublé polaire. Le col du porteur se referme avec une fermeture éclair.
Prix : non spécifié sur le site (trouvé à 45€  – à confirmer)


La marque propose aussi des pulls de portage.

Capes de portage La ptite Marguerite

Capes de portage en laine doublées de velours de bambou ou molleton de chanvre.
Il y  deux types de modèle : la cape sépciale portage qui permet de porter devant grâce à un large col et derrière grâce à une ouverture dissimulée, et la transformation des capes « classiques » en capes de portage pour le dos : une deuxième ouverture à fermeture éclair et un col sont ajoutés dans le dos.
Prix : 75 à 80€


Poncho Zhao

Poncho en polaire, avec une poche ventrale, proposé en taille unique. Fabriqué au Canada, il n’est distribué que sur des sites canadiens (liste dans la rubrique points de vente).
Prix : 60$


Ponchos Kalistalutine

Ponchos en polaire épaisse, traitée anti-boulochage. Système de col large unique, pouvant être complété par un double col à enfiler ensuite avec capuchon pour le bébé. Il est également possible de commander une doublure pouvant se porter sous le poncho, ou seule pour la mi-saison. 3 tailles sont disponibles. Il est également possible de commander un capuchon assorti pour bébé (sans le double col).
Il existe deux modèles : spirales et uni.
Prix : entre 45 et 59€ pour le poncho seul (puis entre 25 et 35€ pour les accessoires : double col, capuchon, doublure)


Ponchos Atelier Deli-K

Ponchos en polaire doublée, avec capuche bébé amovible élastiquée. Des pressions permettent de former des manches, et un long col est disponible pour le porteur. . L’ouverture pour la tête du bébé peut être camouflée. Taille unique.
Prix : 60€
Attention : au 2 novembre le site est indiqué « en confection du stock ».


Ponchos Aiska (MAM)

Poncho à large col équipé de manches, en laine doublée de coton.
Prix : environ 140€


Capes et ponchos Matern’éco

Deux capes de portage (en acrylique, et en laine et coton) ainsi qu’un poncho de portage (coton et laine) sont proposés. Les capes disposent d’un large col pour permettre le portage devant ou dans le dos, tandis que le poncho fonctionne avec une fermeture éclair unqiue pour le portage dans le dos.
Prix : 50 à 60€ pour les capes et 160€ pour le poncho.


Ponchos Cholita (chez Lapachamama)

Ponchos en alpaga et acrylique, tricotés dans un atelier familial de Lima. L’ouverture pour la tête de l’enfant est refermable grâce à un bouton.
Prix : 75€

 

Ponchos Biotissus

Poncho 100% coton bio, qui existe en 3 tailles., avec col pour porteur et revers de col pour bébé intégrés. Peut être utilisé pendant la grossesse.
Prix : 85€

 

Ponchos Couture Natur’elle

Plusieurs ponchos sont proposés, mais à l’heure actuelle ils sont tous indiqués « produits non disponibles ». A suivre donc…
Prix : 70 à 150€


Faire soi-même son poncho de portage

La réalisation d’un poncho est plus facile que celle d’un manteau. Le poncho peut être cousu (par exemple à partir d’une pièce de polaire) ou tricoté. On retrouve les différentes possibilités des ponchos du commerce : double ouverture ou col large, présence ou non de manches, cols… A noter que la polaire est une matière très facile à travailler, qu’il n’est pas nécessaire d’ourler !

Il existe plusieurs patrons et tutoriels sur internet permettant de guider les plus débutantes aux plus expertes :

– Plusieurs modèles sur le site Couleur Bébé


– Sur l’Arbre à Bébé

– Sur BB bio :  modèle à tricoter

– Sur le blog de la famille écureuil

– Sur les Amis des fils : cape à large col

– Sur un forum I-service : un poncho à manches

– Sur le blog d’Elliott

– Sur Azilis Univers : poncho réversible avec capuche pour bébé et col pour porteur, en polaire

Voir la suite : la troisième partie sur les couvertures de portage, et la conclusion.

 
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Publié par le novembre 5, 2010 dans Trucs et astuces

 

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Porter l’hiver, 1ère partie : généralités, et vestes et manteaux de portage

J’inaugure aujourd’hui une série de billets de saison, sur le portage en hiver. J’ai déjà consacré quelques lignes au sujet ici, pour rappeler les grands principes de comment s’habiller pour porter, et aussi ici pour citer les principaux vêtements de portage qui existent.

Je souhaite aller un peu plus loin en proposant un panorama plus complet des solutions qui permettent de porter l’hiver. J’envisage d’y consacrer 3 parties :

– les vestes et manteaux de portage

– les ponchos de portage

– les capes et couvertures de portage se fixant sur le porte-bébé

Introduction : comment s’habiller et habiller bébé pour porter quand il fait froid

En préambule, et avant de rentrer dans le vif du sujet de ce premier chapitre consacré aux vestes et manteaux de portage, un petit rappel de la « base » du portage en hiver (je m’auto-cite, donc ;-)) :

Il faut éviter en règle générale de trop couvrir bébé quand il est porté en écharpe. Ce conseil vaut aussi pour le porteur : on privilégie les matières naturelles, légères, qui permettront le contact porteur / porté le plus porté le plus étroit et direct possible. Les couches de vêtements supplémentaires éventuelles seront placées par dessus l’écharpe ou le porte-bébé.

Pourquoi ?

  • déjà parce que c’est plus confortable pour tout le monde. Essayez de mettre en écharpe un bébé vêtu d’une combi pilote… par dessus votre gros pull de ski. Au final plus personne ne pourra bouger, le noeud ne pourra pas être réglé.
  • ensuite parce que c’est plus pratique : si bébé s’endort alors que vous entrez en intérieur, il suffit de retirer les couches supérieures qui vous couvrent tous les deux. Même pas besoin de le réveiller !
  • Et pour finir, parce que, par chaud ou par froid, c’est le meilleur moyen de réguler mutuellement notre température ! En effet les corps humains, sauf pathologie particulière, sont à 37,6°C. Ainsi, en peau contre peau, la température se maintient à ce niveau… Donc le moins d’épaisseur possible entre porteur et porté permettra de maintenir au mieux ce niveau de température.

Ainsi, pour porter l’hiver, on ne couvre pas trop bébé, on se couvre tous les deux, sous le même vêtement, par dessus le système de portage.

Attention tout de même à bien protéger les extrémités qui restent soumises au froid : les mains, les pieds (et mollets), la tête. Donc on pense à mettre les gants, les chaussettes et jambières, et le bonnet.

Différentes solutions possibles : en fonction de son type de portage, de ses moyens, de sa frilosité, de son style…

Il existe plusieurs vêtements pouvant être utilisés pour porter l’hiver. Je vois donc 3 catégories :

– les vestes et manteaux de portage, qui sont des vêtements spécialement conçus pour le portage, qui permettent, selon les modèles, des possibilités de portage plus ou moins étendues (portage sur le devant uniquement, ou aussi dans le dos)

– les ponchos de portage

– les capes et couverture de portage, qui se fixent au porte-bébé, le porteur continuant à mettre ses vêtements habituels (à réserver pour un portage devant donc)

En fonction de ses « projets » de portage (porter plus ou moins longtemps, porter ou non dans le dos…), et du budget que l’on souhaite y consacrer, on orientera notre choix vers l’une ou l’autre de ses solutions (ou plusieurs… pour les accrocs !). Et puis il y a toujours la possibilité de faire soi-même.

Vestes et manteaux de portage : quelques questions à se poser avant de se décider

Il existe de nombreux modèles de vestes et manteaux de portage, plus ou moins polyvalents, plus ou moins artisanaux, et dans des styles et des matières très différents.Voici donc quelques questions à se poser avant de faire son choix, et critères à observer pour sélectionner son futur manteau !

Quel portage ?
Tous les modèles permettent le portage devant.
Mais peuvent-ils être adaptés à un portage sur le côté ?
S’assurer aussi en fonction de ses habitudes et projets de portage que le portage dos est possible également.

Quelle hauteur de portage ?
Les modèles permettent un portage plus ou moins haut et donc plus ou moins adapté à notre (nos) porte-bébé(s) – bref éviter les manteau à ouverture haute si vous souhaitez porter en pagne.
La hauteur peut être plus ou moins ajustée selon les modèles.

Une ou deux ouvertures pour la tête ?
Certains vestes disposent de deux ouvertures pour la tête : le cou du porteur est mieux couvert, mais la technique d’enfilage peut rebuter certains (exemples : Zoli, Suse’s Kinder…).
D’autres proposent une large encolure qui permet d’enfiler la veste comme une veste normale, que ce soit pour un portage devant ou derrière. Il n’y a donc pas de protection entre la tête du bébé et celle du porteur (exemples : Tikoala, Et opf…).
Certains, comme Cali Calo, proposent un modèle mixte : une seule encolure mais qui peut être fermée par des pressions une fois la veste enfilée.

En quelle matière la veste est-elle faite ? Est-elle imperméable ?
S’assurer que la matière (laine, polaire…) corresponde à notre climat, et à la période à laquelle on souhaite porter (veste de mi-saison ? Veste de plein hiver ? Combiné des deux ?).
Certaines vestes sont imperméables, d’autres proposent une doublure imperméable à ajouter par dessus une polaire.

Quels sont les « accessoires » ?
Y a-t-il des poches ? Des capuches pour porteur et porté ? Des cordons de serrage (pour ajuster la bas de la veste, l’encolure de l’enfant…) ?

Quel style ? Pour Papa ? Pour Maman ? Pour les deux ?
A chacun son style… et à chacun ses goûts. Certaines vestes sont taillées spécialement pour femme, d’autres spécialement pour hommes. Certains modèles, au look plus « sport », peuvent facilement être utilisés par les deux parents.

Porter pendant la grossesse ?  Porter sans bébé ?
La veste peut-elle être utilisée pendant la grossesse (et y a-t-il un empiècement spécial à acheter en plus) ?
La veste permet-elle de porter sans bébé de façon confortable (le trou pour la tête de bébé peut-il être refermé) et/ ou  élégante ?

Quel budget ?
Pour un modèle dans le commerce, les prix vont rarement sous 80 / 120€ et peuvent aller jusqu’à 300€ pour des créations sur mesure.
Pour trouver moins cher, il faut se tourner vers les sites de petites annonces ou faire soi-même.

Quel délai ?
Il faudra renoncer à certains modèles plus artisanaux si on est très pressés… Il peut en effet y avoir plusieurs semaines d’attente sur certains manteaux.

Vestes et manteaux de portage : une offre large

Voici donc un tour d’horizon des modèles que l’on peut se procurer. Cette liste est assez fournie, mais ne prétend pas à l’exhaustivité 😉 J’y indique les principales caractéristiques telles que je les ai comprises sur les sites des fabricants ou des revendeurs, ainsi qu’un ordre d’idée du prix.

Suse’s Kinder Coat

Une veste très polyvalente, composée de deux parties : un intérieur en polaire et un extérieur coupe-vent / imperméable. Chacune peut être utilisée seule, ou les deux peuvent être assemblées. De nombreux accessoires – poches, capuches intégrées, cordon de serrage – sont intégrés.
Le modèle Deluxe dispose d’ouvertures spéciales et de capuches pour le portage sur le côté.
Prix : environ 175€ pour le modèle normal et 230€ pour le modèle Deluxe.

Les modes d’emploi sont en ligne.

Suse’s kinder propose aussi un autre modèle : le Coat divine ride, en intérieur polaire, extérieur nylon (environ 120€), ainsi qu’un gilet de portage.

Chez Porte-Bonheur

MamaManteau

Le MamaManteau est un manteau en laine vierge et cachemire, dans un style  « vrai manteau ». L’empiècement de portage peut être mis et enlevé facilement grâce à un système de fermeture éclair.
Prix : environ 180€ (veste + empiècement de portage – empiècement de grossesse à acheter séparément)


La marque Mamaponcho propose aussi une veste de portage mi-saison (environ 190€ – avec système d’empiècement).

Chez Porte-Bonheur

MaM

MaM Coat est une veste en microfibre doublée d’une fleece polaire double-couche renfermant une mince membrane de PUL imperméable à l’intérieur. Fonctionne avec un empiècement pour porter devant ou dans le dos.
Prix : 125€

La Two Way Jacket Deluxe (polar fleece avec membrane respirante et imperméable) dispose de manches amovibles.
Prix : 85€

La MaM 2 en 1 tunique et veste de portage existe en polaire, polaire waterproof et laine vierge bouillie. Elle s’utilise avec un empiècement, le haut du dos est boutonné entre le col du bébé et le col du porteur.
Prix : 80 à 140€ selon la matière

Chez Porte-Bonheur

Zoli

Veste en polaire, qui permet le portage devant et dans le dos (éventuellement sur le côté) grâce à un système d’empiècement et de doubles fermetures éclair.
Un bandeau de grossesse peut être commandé séparément.
Le modèle femme a une ligne cintrée et ajustée. Des capuchons bébé assortis sont disponibles.
Prix : 120€ (à 150€ pour les séries limitées) + 25€ le capuchon bébé


Le mode d’emploi pour le portage dorsal (système avec deux ouvertures) est en ligne.

Zoli propose aussi un modèle homme.
Prix : 95€

Autres produits Zoli :
Des capuchons pour les enfants plus grands (à partir de 2 ans), des manteaux de portage pour enfants (le moi zossi).

Cali Calo

Veste en polaire, avec un système d’empiècement qui se fixe devant ou derrière. Pour le portage derrière, la veste s’enfile comme un manteau normal et l’espace entre la tête du bébé et le cou du porteur peut ensuite se refermer par des pressions.
Prix : entre 80 et 95€ (ancien ou nouveau modèle)

Le mode d’emploi pour l’enfilage (système à une ouverture) est en ligne.

Un modèle homme est également proposé.
Prix : 92€


MamaCoat

Manteau en nylon (ancienne version en fourrure), et doublure en tissu matelassé (polyester). Le MamaCoat ne permet que le portage devant, et dispose de deux inserts, l’un pour la grossesse et l’autre pour le portage.
Prix : 220€

Chez Mamanana

LennyLamb

Veste au look « sport », elle permet un portage devant ou dans le dos grâce à un système d’empiècement. Tissu imperméable doublé de polaire.
Prix 95€.

Un modèle homme est disponible en polaire.
Prix : 80€.

Chez A portée des coeurs

Vestes Tikoala

Créations artisanales. Système de col large, qui englobe la tête du bébé et celle du porteur.
Prix : 160€.


Manteaux Et Opf

Créations artisanales, réalisés sur mesure et très personnalisables. Système de col large qui englobe la tête du bébé et celle du porteur, et de fermeture de la veste par pressions.
Prix : entre 210 et 250 €.


Vestes et manteaux Pinkini Création

Créations artisanales, réalisées sur mesure. Plusieurs matières sont proposées : polaire, polaire doublée, imperméable. On peut choisir la longueur du manteau, ainsi que le mode de portage (portage possible uniquement devant, ou devant et dans le dos).
Prix : entre 40 et 75€ (avec options en sus : cols, capuche, doublure amovible…)


Manteaux de portage Bouboule et Ciboulette

Veste à large col, utilisable pour un portage devant, sur le côté ou dans le dos.
Prix : de 60 à 95€ selon la matière  (laine polaire ou 100% laine) et les finitions.


Manteau Idées pour les parents

Manteau en polaire non doublé, avec un système d’empiècement à zipper devant ou derrière  (une seule ouverture pour les deux têtes)  pour un portage devant ou dans le dos.
Prix : 60€


Manteau Les fées mères

Deux modèles sont proposés pour ce manteau en polaire utilisable pendant la grossesse puis pendant le portage devant ou dans le dos grâce à un système de large col.
Prix : 80€


Manteaux AvecBB

AvecBB propose une collection de manteaux de portage en laine ou laine et coton selon les modèles, et de deux types :
– grossesse et portage ventral
– grossesse et portage devant ou dans le dos
Fonctionne avec un système d’empiècement intégré dans le manteau.
Prix : de 150 à 250€ selon les modèles.


Manteaux Kalistalutine

Vestes en polaire épaisse, traitée anti-boulochage. Il existe deux modèles : mi-saison en polaire simple et hiver en polaire doublée. Les modèles peuvent être unis, bicolores ou 4 couleurs. Des modèles homme sont proposés. Permet le portage devant, sur le côté et sur le dos, ainsi que pendant la grossesse. Fonctionne avec un système d’empiècement et de double écharpe.
Prix : entre 69 et 130€

Vestes et manteaux Atelier Deli-K

Modèles en polaire doublée, Capuche bébé amovible et élastiquée. Fonctionnent avec un système d’insert pour porter devant ou dans le dos. La veste mesure 60cm de long et le manteau 80cm.
Prix : 80€ pour la veste et 100€ pour le manteau.


 

Blousons Tebalou

Blouson en polaire, unisexe, qui permet de porter devant ou sur le côté. Le col large permet aussi de porter dans le dos. Des ouvertures au fond des poches permettent d’accéder au bébé sans ouvrir le manteau. Il ne semble pas prévu pour être porté sans bébé.
Prix : 55€

Manteaux Sweet Mommy

Cette société italienne commercialise plusieurs manteaux de grossesse et portage, qui fonctionnent avec un système d’empiècement pour le portage à l’avant et de large col pour le portage dans le dos.  Plusieurs styles et plusieurs matières sont proposées.
Prix : de 60 à 200€ selon les modèles.


Manteaux et vestes Matern’éco

Manteaux de portage en laine et coton, avec système d’empiècement à l’avant et fermeture éclair unique pour le portage dans le dos. Un modèle femme et un modèle mixte sont proposés.
Prix : 89€

Une veste à large col, en laine, est également proposée.
Prix : 49€


Et aussi… des modèles que l’on trouve à l’étranger

Je n’ai pas trouvé de distributeurs français pour ces modèles. Néanmoins on peut les acheter à l’étranger… ou sur des sites d’enchères 😉

Les vêtements de portage (veste et gilet sans manches) Peekaru.
Les manteaux Mamabutterfly (il existe également un modèle pour papas).
Les vêtements de portage Didymos.
Le gilet sans manches Beco.
Le manteau Felix Pera.
Le manteau UpMama.

Faire soi-même son manteau de portage

Il est possible également de se fabriquer un manteau de portage soi-même. Il y a plusieurs fomules envisageables :

– la plus simple, qui consiste simplement à porter un manteau une ou 2 taille(s) au-dessus, ce qui permettra de s’y emmitoufler avec bébé. Cette solution est à réserver pour le portage devant.

– toujours pour le portage devant, on peut fabriquer un empiècement pour agrandir son manteau, empiècement qui viendra se fixer sur les côtés de la fermeture éclair (ou des boutons) du manteau (comme expliqué ici, en anglais ; ou ici en français, avec une fermeture éclair, et ici, toujours en français mais avec une boutonnière). Il est aussi possible de créer un manteau de portage avec deux manteaux identiques, en fabriquant un empiècement dans l’un des deux et en découpant l’avant de l’autre pour y fixer l’empiècement (comme ici).

– pour un portage dos, on peut faire un trou dans un manteau suffisamment grand (la polaire est particulièrement facile à couper), afin de laisser passer la tête du bébé. Il est également possible de créer un grande ouverture qui peut se fermer une fois la veste installée par un système de velcro ou pressions – comme les Cali-Calo- : c’est expliqué ici. Un peu plus difficile, mais réalisable tout de même : il est possible de créer un empiècement dans le dos en coupant le manteau dans la hauteur pour y coudre une pièce permettant d’élargir le manteau et de laisser passer la tête (c’est expliqué ici, en anglais mais en images ! Ou encore ici, en français, mais moins illustré).

– les plus habiles réaliseront des manteaux de portage plus évolués avec capuches intégrées, soufflets, camouflage de l’ouverture quand bébé n’est pas porté…

Voir la suite : la deuxième partie sur les ponchos de portage, puis la troisième partie sur les couvertures de portage, et la conclusion.

Quel portage ?

Tous les modèles permettent le portage devant.

Mais peuvent-ils être adaptés à un portage sur le côté ?

S’assurer aussi en fonction de ses habitudes et projets de portage que le portage dos est possible également.

 

Quelle hauteur de portage ?

Les modèles permettent un portage plus ou moins haut et donc plus ou moins adapté à notre (nos) porte-bébé(s).

La hauteur peut être plus ou moins ajustée selon les modèles.

 

Une ou deux ouvertures pour la tête ?

Certains vestes disposent de deux ouvertures pour la tête : le cou du porteur est mieux couvert, mais la technique d’enfilage peut rebuter certains (exemples : Zoli, Suse’s Kinder…).

D’autres proposent une large encolure qui permet d’enfiler la veste comme une veste normale, que ce soit pour un portage devant ou derrière. Il n’y a donc pas de protection entre la tête du bébé et celle du porteur (exemples : Tikoala, Et opf…).

A noter : Cali Calo propose un modèle mixte : une seule encolure mais qui peut être fermée par des pressions une fois la veste enfilée.

 

En quelle matière est-elle faite ? Est-elle imperméable ?

S’assurer que la matière (laine, polaire…) corresponde à notre climat, et à la période à laquelle on souhaite porter (veste de mi-saison ? Veste de plein hiver ? Combiné des deux ?).

Certaines vestes sont imperméables, d’autres proposent une doublure imperméable à ajouter par dessus une polaire.

 

Quels sont les « accessoires » ?

Y a-t-il des poches ? Des capuches pour porteur et porté ? Des cordons de serrage (pour ajuster la bas de la veste, l’encolure de l’enfant…) ?

 

Quel style ? Pour Papa ? Pour Maman ? Pour les deux ?

A chacun son style… et à chacun ses goûts. Certaines vestes sont taillées spécialement pour femme, d’autres spécialement pour hommes. Certains modèles, au look plus « sport », peuvent facilement être utilisés par les deux parents.

 

Porter pendant la grossesse ? Porter sans bébé ?

La veste peut-elle être utilisée pendant la grossesse (y a-t-il un empiècement spécial) ?

La veste permet-elle de porter sans bébé de façon confortable (le trou pour la tête de bébé peut-il être refermé) et/ ou élégante ?

 

Quel budget ?

Pour un modèle dans le commerce, les prix ne sont pas inférieurs à 100 / 120€ et peuvent aller jusqu’à 300€ pour des créations sur mesure.

Pour trouver moins cher, il faut se tourner vers les sites de petites annonces ou faire soi-même.

 

Quel délai ?

Il faudra renoncer à certains modèles plus artisanaux si on est très pressés… Il peut en effet y avoir plusieurs semaines d’attente sur certains manteaux.

 
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Publié par le octobre 25, 2010 dans Trucs et astuces

 

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Porter sa poupée

Les aînés veulent souvent faire comme Papa et Maman… Les magasins de jouets regorgent de mini-poussettes, mini-berceaux, mini-transats : mais pour les parents porteurs ?

Je pense que tout parent qui s’intéresse au portage rechignera à voir son enfant porter, même une poupée, dans un porte-bébé non physiologique comme on peut aussi en trouver dans les magasins sus-cités…

Quel portage « physiologique » 😉 pour les poupées ?

Heureusement les fabricants d’écharpes ne sont pas en reste et nombreux sont ceux qui proposent désormais un modèle mini pour porter sa poupée !

On en trouve chez Storchenwiege, Je porte Mon bébé, Néobulle, Colimaçon, chez Bybay, Kubeba ou encore Lunes et Lutins qui propose un large choix de modèles (compter entre 14€ – la Colimaçon- et 29€ -la JPMBB- selon les modèles).

Et comme les grands, les petits disposent aussi d’alternatives à l’écharpe en matière de portage physiologique des poupées…

On trouve ainsi des slings pour poupées (comme ce BBsling chez Petites Bulles ou le Bulline chez Maman Bébé Nature), mais aussi une offre de mini mei-tei (comme ce BBTai chez Zebulange) ! Au rayon des porte-bébés préformés on peut même acheter… le porte-poupée Ergobaby (vendu 24,90€) !

Le porte-poupée Ergobaby

Et si on veut faire soi-même ?

Si le choix du tissu se révèle délicat quand on veut fabriquer de quoi porter un vrai bébé, cela est moins crucial quand il s’agit de porter une poupée… Ainsi la réalisation d’un porte-poupée peut se révéler économique, et c’est aussi une bonne façon d’exprimer sa créativité !

Faire une écharpe est relativement simple, même quand on n’est pas couturière. Ce tuto sur la Fabrique de crevettes l’explique très bien.

Pour faire un sling on peut se référer à ce billet de Kat & Cie.

Et pour les mei-tei, on peut consulter le blog Kat & Cie de nouveau, avec un tuto très clair et bien expliqué.

On trouve des tutos couture de slings et mei-tei format adultes sur le net, ceux qui préfèrent peuvent aussi réduire les dimensions pour fabriquer leurs porte-poupées.
J’avoue pour ma part que je préfère trouver directement les bonnes dimensions, mais je ne suis pas une as de la couture 🙂

J’ai aussi trouvé une explication toute en images pour faire un porte poupée tube… sur le blog de la Corte.

J’ai testé pour vous… la réalisation d’une écharpe maison

Première étape : trouver le tissu. Là, j’ai fait une expédition chez Toto pour trouver de quoi faire une écharpe pratique pour mon loulou… Je suis tombée sur un tissu plutôt stretch, très léger, dans les violets clairs (pas très viril mais pas rose bonbon non plus… donc ça va !). Prix : 1,50€ le mètre. Très raisonnable. Me voilà donc partie avec 2,50 mètres de tissu, avec tout de même la crainte de la difficulté de travailler un matière aussi élastique ; mais toute contente de pouvoir lui faire une écharpe stretch (plus pratique à nouer !).

Deuxième étape : sortir tout son bazar. Machine à coudre, ciseaux, crayons à tissus, épingles, fils… Pour les pratiquants occasionnels, penser ici à dépoussiérer la machine et à ressortir le mode d’emploi…

Troisième étape : découper le tissu aux bonnes dimensions. J’ai choisi 2,50m en longueur pour 37/ 38cm en largeur. J’ai quelques difficultés à effectuer des découpes droites sur de longues pièces alors les mesures sont un peu approximatives.

Quatrième étape : ourler les bords. Là, j’ai fait comme j’ai pu. Parce que le tissu stretch c’est pas facile à ourler. Encore moins quand la découpe est moyennement droite (cf. 3ème étape). Finalement j’ai fait une espèce de roulotté et j’ai cousu avec un point droit sur toute la longueur (j’ai prévenu plus haut, je ne suis pas une as de la couture, mais j’essaie de m’améliorer).

Cinquième étape : découper une forme sympa dans une autre pièce de tissu. J’ai choisi un nounours. Coudre la dite pièce de tissu au milieu de l’écharpe.

(je ne suis pas non plus une as de la découpe artistique)

 

Sixième étape : attraper son adorable bambin et lui faire essayer la chose.

Conclusion : les finitions ne sont pas terribles, l’ourlet est de travers, le nounours taillé un peu trop gros et dans un tissu pas forcément assorti au reste… Mais l’écharpe marche super bien, elle est toute légère, et surtout mon bonhomme est tout content ! Comme quoi, pas besoin d’avoir des doigts de fée pour faire une mini-écharpe. Et puis il faut être honnête, ça aurait quand même été plus simple avec un bête coton même pas élastique…

Quelques recommandations utiles

Faire quelques essais de points sur un morceau de tissu avant de se lancer à coudre sur l'écharpe...

Quand on a la flemme de surfiler, ne pas découper l'empiècement dans un tissu qui s'effiloche

Ne pas se décourager si les fils s'emmêlent un peu et que la machine s'emballe

Assumer sa flemme jusqu'au bout, dans la couture de l'empiècement. Mais ne pas oublier de prévenir le bambin qu'il vaut mieux ne pas tirer sur le nounours...

Utiliser les ciseaux pour couper les fils épais. Parce qu'avec les doigts, le fil, ça coupe.

Se rappeler que quand les enfants sont dans la pièce, c'est déjà bien de mettre hors de portée les aiguilles et les ciseaux. Mais ne pas oublier les bobines de fils, parce que les enfants pourraient trouver très marrant d'attraper le bout qui dépasse... et de tirer.

Et quand on n’a pas de porte-poupée et que Junior veut absolument, comme Maman, porter son bébé en écharpe ?

Dans ce cas, un foulard de Maman peut tout à fait faire l’affaire. Il vaut mieux le choisir le plus long possible, sachant que de toute façon il y a peu de chances que vous ayez dans votre garde robe un foulard de 2,50m de long. Ensuite on adapte les nouages à la matière et à la longueur…

 
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Publié par le août 4, 2010 dans Autour du portage

 

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